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NGC 2022

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NGC 2022
Image illustrative de l’article NGC 2022
La nébuleuse planétaire NGC 2022
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Orion[1]
Ascension droite (α) 05h 42m 06,210s[2]
Déclinaison (δ) 09° 05′ 11,50″ [2]
Magnitude apparente (V) 11,6[3],[4]
12,4 dans la Bande B[3],[4]
Dimensions apparentes (V) 0,306 8 × 0,304 7[5],[6] 0,32'[4] 0,65[3]

Localisation dans la constellation : Orion

(Voir situation dans la constellation : Orion)
Astrométrie
Vitesse radiale 14,2 ± 2,0[5],[7],[8] km/s
Distance 2284+314
-246
[a]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Nébuleuse planétaire
Galaxie hôte Voie lactée
Découverte
Découvreur(s) William Herschel [1]
Date [1]
Désignation(s) PK 196-10.1
CS=15.2[3]
HD 37882
IRAS 05393+0903
2MASS J05420619+0905103
PLX 1306
PN G196.6-10.9
WEB 5294
Gaia DR2 3336140414380977664
Gaia DR3 3336140414380977664
Liste des nébuleuses planétaires

NGC 2022 est une nébuleuse planétaire située dans la constellation d'Orion. Elle a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1785.

Observation

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Avec une magnitude visuelle apparente de 11,6, on doit utiliser un télescope dont l'ouverture est d'au moins 200 mm pour l'observer[4].

Localisation de NGC 2022 dans la constellation d'Orion. (Stellarium)
Position de NGC 2022 par rapport à une étoile de la constellation d'Orion.

NGC 2022 est à environ 1,3' au sud-est de l'étoile Phi2 Orionis. Dans les télescopes amateurs de taille moyenne, elle ressemble à une tache de lumière grisâtre. Elle n'est pas très brillante mais est tout de même facile à repérer dans l'oculaire si on utilise ses coordonnées.

Caractéristiques

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Deux distances très semblables sont aussi indiquées sur la base de données Simbad[5] : 2 580 ± 516 pc (∼8 410 al)[9] et environ 2 518 pc (∼8 210 al)[10]. Cependant, une publication plus récente () rapporte pour NGC 2022 une parallaxe égale à 0,437 8 ± 0,052 9 mas[5]. Cette valeur correspond à une distance de 2284+314
-246
.

González-Santamaría et ses collègues proposent un rayon de environ 0,139 pc (∼0,453 al) pour la nébuleuse[11]. Cependant, plusieurs valeurs ont été proposées pour la taille apparente de la nébuleuse, soit 0,306 8 mas[6] et 0,32 mas[4]. La valeur de 0,65 mas proposées par Wolfgang Steinicke tient probablement compte du halo visible sur l'image du relevé Pan-STARRS. En utilisant la valeur de 0,3068' et la plus petite distance ((2284 - 246) pc), on obtient la plus petite taille réelle, soit 0,59 al. De même, en utilisant la valeur de 0,32' et la plus grande distance ((2284+314) pc), on on obtient la plus grande taille réelle, soit 0,79 al. De ces deux valeurs, on déduit que la taille de NGC 2022 est égale à 0,69 ± 0,10 al.

Dans un article publié en , Corradi et ses collègues rapporte que le rayon de la nébuleuse interne est de 14,5" et que celui du halo externe de NGC 2022 est de 40"[12]. Si l'on tient compte de la taille de 80" du halo externe, la taille réelle de la nébuleuse serait de 0,92 ± 0,13 al

Deux valeurs presque identiques de la vitesse sont aussi indiquées sur Simbad, soit 14,0 ± 2,0 km/s[7] et 14,0 km/s[8].

González-Santamaría propose un âge de 91,75 ka pour la nébuleuse[11].

L'étoile centrale de NGC 2022

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Selon González-Santamaría et ses collègues, l'étoile centrale de la nébuleuse est de type O(H) et sa masse est inférieure à celle du Soleil. Sa température effective est de 100 kK (Log10Teff = 5,00) et sa luminosité est de 1 862  (()[11].

Notes et références

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  1. Calculée à partir de la parallaxe de l'étoile centrale de la nébuleuse.

Références

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  1. a b et c (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 2000-2049 » (consulté le ).
  2. a et b (en) « Results for object NGC 2022 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  3. a b c et d « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 2000 à 2099 », Site WEB du cours d'astronomie du Cégep de Valleyfield.
  4. a b c d et e (en) « NGC 2022 - Planetary Nebula in Orion », The Sky Live (consulté le )
  5. a b c et d (en) « NGC 2022 -- Planetary Nebula éditeur=Simbad » (consulté le )
  6. a et b I. S Bojicic, M. D. Filipovic, D. Urosevic, Q. A. Parker et T. Galvin, « Determination of Planetary Nebulae angular diameters from radio continuum Spectral Energy Distribution modeling », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 503, no 2,‎ , p. 2887-2898 (DOI 10.1093/mnras/stab687, Bibcode 2021MNRAS.503.2887B, lire en ligne [PDF])
  7. a et b R. E. Wilson, « General Catalogue of Stellar Radial Velocities », VizieR On-line Data Catalog III/21,‎ (Bibcode 2010yCat.3021....0W, lire en ligne)
  8. a et b M. Duflot, P. Figon et N. Meyssonnier, « Vitesses radiales. Catalogue WEB: Wilson Evans Batten. Subtittle: Radial velocities: The Wilson-Evans-Batten catalogue », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 114,‎ , p. 269 (Bibcode 1995A&AS..114..269D, lire en ligne [PDF])
  9. L. Stanghellini et M. Haywood, « The Galactic structure and chemical evolution traced by the population of planetary nebulae », The Astrophysical Journal, vol. 714, no 2,‎ , p. 1096-1107 (DOI 10.1088/0004-637X/714/2/1096, Bibcode 2010ApJ...714.1096S, lire en ligne [PDF])
  10. Letizia Stanghellini, Richard A. Shaw et Eva Villaver, « The Magellanic cloud calibration of the Galactic planetary nebula nistance scale », The Astrophysical Journal, vol. 689, no 1,‎ , p. 33 pages (DOI 10.1086/592395, lire en ligne [PDF])
  11. a b et c I. González-Santamaría, M. Manteiga, A. Manchado, A. Ulla, C. Dafonte et P. López Varela, « Planetary nebulae in Gaia EDR3: Central star identification, properties, and binarity », Astronomy & Astrophysics, vol. 656, no A51,‎ , p. 21 pages (DOI 10.1051/0004-6361/202141916, Bibcode 2021A&A...656A..51G, lire en ligne [PDF])
  12. R. L. M. Corradi, D. Schönberner, M. Steffen et M. Perinotto, « Ionized haloes in planetary nebulae: new discoveries, literature compilation and basic statistical properties », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 340, no 2,‎ , p. 417-446 (DOI 10.1046/j.1365-8711.2003.06294.x, lire en ligne [html])

Articles connexes

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Liens externes

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